Petites chaussures vont à l’école

contes et couleurs article de Marie Alice Compté - chaussures pantoufles

La rentrée scolaire se profile… Plusieurs contes peuvent vous aider à la préparer, à préparer votre enfant, à vous préparer.   C’’est un grand jour pour tous.  Un nouveau départ.  Il faut en parler pour éviter d’en avoir peur.  Voici l’histoire de Petites chaussures et Petites pantoufles.

Les Petites chaussures sont excitées, le grand jour approche !  Elles vont vivre de nouvelles expériences.

Les Petites pantoufles sont bien déçues.  Elles doivent rester à la maison.   Pour partir à l’école, les enfants enfilent des chaussures, des baskets ou des bottes.  Quelles veinardes ces chaussures, elles vont participer à la rentrée ! Selon leur pointure, elle se dirigeront vers la crèche, vers les maternelles ou les primaires…

Les Petites pantoufles sont résignées à attendre leur retour pour savoir ce qui s’est passé !  Les Petites Chaussures vont tout leur raconter.  Elles sont impatientes de connaître le « déroulé » d’une journée scolaire.  Que mettre dans un cartable ?  A quel endroit le déposer ?  Où poser son Doudou, sa tutte ?  Qu’est-ce qu’une collation saine ?  Comment s’appelle l’institutrice (teur), la puéricultrice (teur) ?  Est-elle (il) sympa, à l’écoute, rempli(e) de bienveillance ?

Il y a bien d’autres questions…

Personnalisez-vous ce conte.  Par le truchement d’une paire de pantoufles qui conversent avec une paire de chaussures vous pouvez faire vivre ce conte.  Il va aider votre petit à comprendre le timing d’une journée.  Par exemple, que la première sonnerie, même si on enfile son manteau, n’est pas déjà celle qui signale « L’heure des parents » mais annonce la récréation.   Cela évite des déceptions.

En tant que puéricultrice, je rassurais régulièrement les enfants.  Leur apprendre les rituels, les horaires, leur expliquer ce qu’il se passe à chaque moment, les rassurent.  Ils intègrent les nouvelles habitudes dans la joie et la confiance.

J’ai toujours remercié les parents de la confiance qu’ils nous accordaient en nous confiant leurs enfants.  J’aimais, que main dans la main, nous coopérions pour le bien-être de leurs petits.  La cohérence est rassurante.  J’aimais m’adapter, respecter les différentes cultures en maintenant l’Amour comme valeur stable et constante.

Le moment de l’au revoir est important.  Il ne s’agit pas de partir en catimini en croyant que l’enfant ne se rende pas compte du départ du parent… S’il voit son parent partir après lui avoir dit au revoir, soit l’enfant est rassuré, soit l’enfant peut ressentir de la tristesse.  Mais, même si un enfant pleure de cette première séparation, il est consolable.  Dès que le(s) parent(s) est (sont) parti(s), et que l’enfant entend les mots exprimant ce qu’il ressent mais qu’il ne sait pas encore formuler lui-même, il se sent compris et très vite cesse ses pleurs.

Si souvent, ayant demandé le numéro de tel. des parents, je leur ai téléphoné pour les rassurer… Alors qu’ils venaient à peine d’être hors de vue, cachés par la série d’arbres qui menait à la sortie de l’école, et n’avaient pas encore franchi la grille !  Quel bonheur pour tous !  Partir en paix en sachant son enfant heureux et occupé à ses nouvelles activités permet d’avoir le cœur léger.

L’enfant a la capacité de passer d’une émotion à une autre avec grande rapidité.  C’est ainsi que vous voyez des enfants les yeux noyés de larmes, éclater de rire car ils sont passés à autre chose.

Je vous souhaite à tous une belle préparation de la Rentrée.  Je suis de tout cœur avec vous car je me souviens de ces merveilleuses années avec les enfants maintenant devenus grands, des années de pur bonheur.  Belle vie à vous tous.  Marie-Alice.

Prendre rendez-vous

Participer à un atelier

Marie-Alice a une longue expérience de travail comme puéricultrice. Elle est animatrice de groupes de réflexion et formatrice. Elle crée et met en pratique des ateliers « contes-couleurs », ateliers de réflexion, de communication interactifs avec vous.

Laisser un commentaire